Terrible désillusion
Pro B
- Le film du match : terrible désillusion
Mener toute la rencontre face au leader pour finalement s’incliner dans les dernières secondes en raison d’une fin de rencontre bazardée: voilà qui devrait faire cogiter nos garçons pendant la mini-trêve qui court jusqu’au 11 janvier.
Sofiane Briki avait expliqué, après le succès contre Saint-Quentin, que l’équipe se rendait dans la Loire « sans pression » pour affronter l’équipe qui caracole en tête depuis le début du championnat. Difficile de croire au vu de la physionomie de la partie ce lundi que Sofiane et les siens ne nourrissent aucun regret…
Car tout avait parfaitement commencé. Marquis Wright (11 points à la mi-temps, 16 en tout) prend les choses en main, suivi par « Obi ». Sans complexe, nos garçons tiennent la dragée haute à Alain Thinet et à ses joueurs (21-24, 10e’).
L’ASA repart de plus belle dans le deuxième acte quart-temps. Sofiane Briki, Cyrille Eliezer-Vanerot, Karlton Dimanche et Jason Bach, tous très adroits et incisifs, permettent à notre équipe de creuser un écart très intéressant (25-39, 15e). Saint-Chamond se reprend avant la mi-temps pour tempérer les ardeurs alsaciennes, mais c’est bien Gries-Souffel qui est devant à la pause (40-47, 20e’).
Très prolifique, la deuxième partie de rencontre le sera beaucoup moins pour notre Alliance qui s’accroche malgré tout et reste en tête. Le jeu se durcit et les locaux opèrent un rapproché (51-54, 25e’). Pas de quoi décourager Cyrille Eliezer-Vanerot et Anthony Racine qui ont encore de la ressource pour reprendre de l’air avant le dernier acte (57-68, 30e’).
La victoire n’est désormais plus un tabou, elle semble même palpable au moment où nos joueurs prennent 13 points d’avance à quatre minutes du terme (62-75, 36e’). Néanmoins, c’est sans compter la résilience d’une formation en pleine bourre, et l’orgueil de Guichard et Hoyaux, tous deux héroïques et qui ramènent les leurs. Yeboah égalise à la faveur d’un lay up acrobatique. Borovnjak et Hoyaux concluent une affaire mal engagée pendant 39 minutes pour Saint-Chamond, qui reste invaincu sur son parquet.
Pour nos garçons, la désillusion est terrible. Un succès aurait permis de rééquilibrer un bilan qui reste malheureusement déficitaire (4V-8D). Prochain rendez-vous à domicile, le 11 janvier prochain contre Chalon-sur-Saône.
Consultez les stats complètes en cliquant ici.
Quart-temps : 21-24 ; 19-23 (mi-temps : 40-47) ; 22-19 ; 17-11.
ST-CHAMOND : 28 paniers sur 60 tirs, dont 13/42 à trois points, 10 LF/17, 31 rebonds, 21 passes décisives, 21 balles perdues, 21 fautes.
Oguine, Magritt, Hoyaux 21, Ammour 4, Guichard 19, Varence 7, Yeboah 11, Boyer 9, Queta 3, Borovnjak 5.
ASA : 27 paniers sur 59 tirs, dont 12/30 à trois points, 11 LF/18, 39 rebonds, 19 passes décisives, 17 balles perdues, 19 fautes.
Wright 16, Bach 3, Dimanche 9, Eliezer-Vanerot 13, Enechionyia 6, Cazenobe 3, Briki 3, Vranes 8, Racine 11, Sautier 5.
- La stat : 2
C’est le nombre de points inscrit par l’ASA au cours des quatre dernières minutes (9 unités en tout dans le quatrième quart-temps). Une fin de match qui ressemble en tout point à celle vécue à Vichy, mi-décembre, avec des joueurs presque totalement muets en attaque. Dans le même temps, Saint-Chamond s’est fendu de 17 points. Pas étonnant, au vu de ces statistiques, que nous ayons vécu un money time renversant dans la Loire ce lundi.
- La décla : Thomas Lotz, manager général de l’ASA, qui a assisté impuissant à la défaite des siens à Saint-Chamond ce lundi.
« +13 à 3’30 et on prend un 17-2… Je ne me souviens pas d’avoir déjà vécu un tel scénario. Le momentum se joue sur deux décisions des arbitres qui sont litigieuses: l’offensive d’Anthony (Racine) et l’antisportive de Karlton (Dimanche). Cela donne l’opportunité à Saint-Chamond de marquer huit points en deux actions et de se relancer totalement alors que nous, on retombe dans nos travers : manque de rigueur dans l’exécution des systèmes, et de dureté et de lucidité dans les moments chauds. On ne doit s’en prendre qu’à nous-mêmes, car le reste n’est pas constructif. Il faut trouver les solutions pour gérer ces moments-là et des joueurs capables de tirer l’équipe vers le haut. Il n’y a pas le choix. Mais il ne faut non plus oublier qu’on a été très bons pendant 37 min chez le leader du championnat invaincu à domicile. »