Ce n'est pas passé loin !
Pro B
- Le film du match : Ce n'est pas passé loin !
En quête d’un exploit sur le parquet de Saint-Chamond lors de ce premier match des playoffs, l’ASA a rivalisé les yeux dans les yeux face au 2e de la saison régulière. Il a manqué peu de choses pour s’imposer, et il faut aussi le dire, les locaux ont réalisé un match de très haut niveau ! Retour sur la défaite de l’Alliance (106-96) pour cette rencontre numéro un des quarts de finale.
La partie démarre directement par un avantage pour le SCBVG grâce à un 7-0 insufflé par Yeboah, Varence à longue distance puis Boyer au poste bas. Après deux minutes de jeu, l’ASA ouvre enfin le score sur la ligne des lancers francs avec Anthony Racine (7-3, 2e). Saint-Chamond garde le rythme offensivement et inscrit 14 points en seulement 4 minutes. Heureusement pour les alsaciens, Karlton Dimanche rentre bien dans son match, gagne des ballons précieux en défense et conclut ses contre-attaques (14-11, 4e). Les deux équipes se rendent coup pour coup, avec Boyer d’un côté, et Racine de l’autre, très en réussite dans ce match (25 points au total pour lui, 29 d’évaluation). Le premier acte se finit pratiquement sur un score de parité (28-29, 10e).
Karlton Dimanche grapille un rebond offensif, termine son action sous le cercle (28-31, 11e), puis, encore sur rebond offensif, marque avec la faute (30-34, 12e). Mais Saint-Chamond est solide, le meneur Guichard, véritable maestro ce soir avec 12 passes décisives, marque un « and-one », puis trouve Yeboah dans le corner à trois points pour repasser devant (36-34, 13e). À nouveau Karlton Dimanche, déjà auteur de 15 points, suivi par Gavrilovic puis Racine, donnent l’avantage aux alsaciens (36-40, 14e). L’ASA enchaine les bonnes défenses et gagne deux ballons d’affilée, malheureusement non convertis en jeu rapide, ce qui permet finalement aux locaux de recoller (45-45, 17e), avant de passer devant grâce à une série de 13-1 pour finir le quart-temps (56-46, 20e).
Les hommes de coach Espinosa reviennent des vestiaires en procédant à quelques ajustements défensifs et en faisant preuve d’une très grande précision aux tirs. Anthony Racine sort de sa boite et inscrit trois tirs du parking dans la période. Sylvain Sautier, très précieux également ce vendredi soir, marque avec la faute pour se rapprocher de Saint-Chamond (61-54, 23e). L’activité de Cazenobe au rebond offensif, Redikas à longue distance, puis Dimanche, encore lui, permettent à l’ASA de revenir à un petit point à la fin de ce troisième quart (80-79, 30e).
On sent que l’Alliance Gries-Souffel prend l’ascendant sur la rencontre, avec Racine, décidément « on fire », à trois points (80-82, 31e). Mais Saint-Chamond ne tremble pas, malgré la pression défensive mise par l’ASA, et reste au contact (88-89, 34e). Un déferlement de tirs à trois points va finalement faire basculer la rencontre du côté des blancs et rouges, avec Varence, Ammour (4/4 dans la partie), Yeboah ou encore Guichard. Sofiane Briki et ses coéquipiers sont souvent en retard dans les rotations et laissent trop de shoots ouverts. Ils n’auront pas réussi à contrôler le collectif de Saint-Chamond (au moins 24 points inscrits lors de chaque période, un total bien trop haut pour espérer gagner à l’extérieur). Le SCBVG s’impose dans un match très offensif (106-96), et prend la main dans la série. Retour à Gries dès lundi pour égaliser et croire encore à une qualification en demi-finale des playoffs !
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- La stat du match
14/23, soit 61% de réussite à trois points pour Saint-Chamond ! Un pourcentage impressionnant qui prouve à quel point les hommes d’Alain Thinet étaient en feu ce vendredi contre l’ASA. Parfois en retard sur les rotations défensives, capitaine Jason Bach et ses coéquipiers devront corriger ce point dès lundi pour baisser le pourcentage de réussite adverse.
- La décla du match : coach Julien Espinosa en conf de presse
« J’analyse le match assez simplement, on fait les ajustements qui vont bien à la mi-temps pour permettre de reprendre le contrôle du match. On reprend le contrôle du match clairement, on revient à égalité et on passe même devant à +3. On peut s’en prendre beaucoup à nous même parce qu’il y a des détails qui étaient très difficiles à exécuter, très exigeants, mais qui font partie de notre identité défensive. Tant qu’on les a tenus il y avait un momentum positif pour nous, on contrôlait le match. Dès qu’on a relâché la concentration sur deux, trois détails, évidement le système ne fonctionne plus. »